La maison vide de Laurent Mauvignier

.

« En 1976, mon père a rouvert la maison qu’il avait reçue de sa mère, restée fermée pendant vingt ans.
À l’intérieur : un piano, une commode au marbre ébréché, une Légion d’honneur, des photographies sur lesquelles un visage a été découpé aux ciseaux ».

C’est ainsi que nous pénétrons dans ce roman dense, c’est ainsi que nous entrons dans cette maison peuplée de récits où se croisent deux guerres mondiales et des destins de femmes : Marguerite, la grand- mère de l’auteur dont le visage est découpé sur les photos, sa mère Marie Ernestine, la mère de celle-ci et tous les hommes qui ont gravité autour d’elles leur brisant les ailes.

D’une écriture magistrale, Laurent Mauvignier les ramène à la lumière pour comprendre ce qu’a pu être leur histoire et ce faisant, il parle de nous, des vides qui nous hantent, des manques qui empêchent la vie et des mémoires que l’on s’invente pour la rendre vivable. Puissant.

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×