Histoire

Angoulins-sur-Mer : une étymologie significative !

La devise : « Saepe in tempestate, semper in honore » – Souvent en tempête, toujours dans l’honneur.

Le vocable « angoulins » vient à l’origine d’un mot gaulois « golènes » qui signifiait petites mares ou étangs. Angoulins était une cité dominant une vaste étendue de marais orientée vers l’océan. Ce centre a aujourd’hui disparu sous les eaux suite à l’assaut de la mer. Au fil du temps, le mot « golènes » s’est transformé en Ingolis ou Ingolinis vers 928, Angolins vers 1329, Angoulins vers 1621…

Enfin, le qualificatif « sur mer » caractérise l’aspect littoral de la collectivité. D’une manière générale, il a été ajouté aux toponymes français du XIXe siècle pour valoriser une commune.

Notre blason, une voile et trois étoiles ! 

“D’azur à la nef flammée d’or, au gouvernail du même, habillée d’argent, à la hune du même, le chef cousu de gueules chargé de trois étoiles aussi d’or.”

A Angoulins-sur-Mer, quelques vestiges attestent d’une occupation préhistorique et gallo-romaine. Au IXe siècle, Châtelaillon et Angoulins furent envahies et détruites par les Normands.Ce n’est qu’au Xe siècle, qu’Angoulins entre dans l’histoire écrite avec les actes de donations de marais salants qui le citent « INGOLIS » en 928 et « ENGOLINS » en 978.

La découverte, en 1876, par l’abbé Mongis, d’une nécropole dans les falaises des Chirats près des grottes de la Manon, permet de supposer qu’à cette époque existait un habitat qui fut détruit ensuite par l’océan.

  • Au XVIIe siècle, il est décrit un fief et une seigneurie dite « de Bazouges » pour la partie maritime avec l’église Saint–Nazaire, aujourd’hui disparue.
  • Pendant le siège de la Rochelle en 1628, Richelieu établit ses quartiers dans le domaine du Pont de la Pierre, dont il reste quelques éléments aujourd’hui.
  • Au XVIIIe siècle, paraît le premier recensement de la commune qui compte 512 habitants. Le travail se fait dans les marais salants, les vignes, et les terres labourables.
  • Au XIXe siècle, la flotte anglaise assiège Angoulins et détruit les forts du Chay et de la Motte Grenet. La commune possédait de nombreuses vignes ; le vin et l’eau-de-vie faisaient la fortune du pays jusqu’à la fin de ce siècle date à laquelle le phylloxera détruisit tout le vignoble.
  • Au XXe siècle, l’exploitation des marais salants (aujourd’hui abandonnée) se maintient jusqu’en 1956. Ceux-ci se transforment en marais ostréicoles, actuellement une des principales activités de la commune.

A noter la mention d’un lieu-dit d’Angoulins dans les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas, la Ferme du Pont de la Pierre (chapitre 43, l’Auberge du Colombier Rouge), pendant le siège de La Rochelle par le Cardinal de Richelieu.

Patrimoine classé

Directement sur le littoral aux portes de La Rochelle, Angoulins a dû sans cesse se défendre contre l’envahisseur.

La première église romane, dont il ne reste qu’une voûte, fut détruite pendant la guerre de cent ans et reconstruite au XVe siècle. Toutes ces façades furent fortifiées avec un système de chemin de ronde sur mâchicoulis.

De nouveau prise d’assaut pendant les guerres de religion, l’église perdit ses voûtes et ses murs furent dégradés.

Au XIXe siècle, l’église Saint Pierre-Es-Lien fut restaurée et classée monument historique le 2 janvier 1908.

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